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Les informations sur ce timbre ont été mises à jour le : 27/03/2024

Jeux floraux de Toulouse – 700 ans de poésie


D'après © archives photographiques de l’Académie des Jeux floraux

Timbre : Courant / moderne
Juliette CHARLOT et Amélie BARNATHAN animeront une séance de dédicaces le vendredi 3 mai. au carré d'Encre 3 bis rue des Mathurins Paris EN ATTENTE DE CONFIRMATION.


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Listage des timbres de l'année 2024

 

Oblitération 1er jour le 3 et 4 mai  2024<br>-  Au carré d'Encre de 10h à 19h, 13 bis rue des Mathurins, 75009 PARIS<br>-Bureau de Poste de Toulouse Capitole, le vendredi de 9h à 18h et le samedi de 9h à 12h, 9 rue Lafayette, 31000 TOULOUSE
Cachet premier jour créé par : Amélie Barnathan

 

Premier jour : Oblitération 1er jour le 3 et 4 mai 2024
- Au carré d'Encre de 10h à 19h, 13 bis rue des Mathurins, 75009 PARIS
-Bureau de Poste de Toulouse Capitole, le vendredi de 9h à 18h et le samedi de 9h à 12h, 9 rue Lafayette, 31000 TOULOUSE

Vente générale : 6 mai 2024
Valeur faciale : 1.29 €
Affranchissement le plus courant : Lettre verte 20g pour la France, Andorre et Monaco
Dessinateur : Calligraphie : Amélie Barnathan
Création : Juliette Charlot
Mise en page: Studio Pekelo
Département concerné par ce timbre : Haute-Garonne
Dentelure : 13¼ x 13
Couleur : Multicolore
Mode d'impression : héliogravure
Format du timbre : 40,85 x 30 mm
Quantité émis : 702.000.
Présentation : Feuille de 15 timbres
Bande phosphore : 1 barre à droite

 


Thématique catégorie : Poètes, écrivains, philosophes, historiens

 


Informations sur le sujet du timbre
Le 2 novembre 1323, à Toulouse, sept notables se réunissent dans un jardin pour lancer un appel à des joutes poétiques qui devront se tenir six mois plus tard, trois jours durant. Début mai 1324, poètes du midi de la France et d’ailleurs se pressent à Toulouse pour concourir. Pour fêter l’événement, une pièce d’orfèvrerie, une Violette d’or, est offerte au lauréat par les sept notables et, à partir de 1325, par les administrateurs de la ville. Au fil des années, ils se pérennisent, sous l’œil vigilant des mainteneurs qui ont succédé aux fondateurs et, à partir du XVIe siècle, sous le patronage de Dame Clémence, La fête se dote aussi de rites. Les trophées – la Violette, mais aussi le Souci et l’Églantine – sont bénits et portés en procession, un banquet généreux vient clore les festivités en 1694, Louis XIV en rehausse le prestige en créant l’Académie des Jeux floraux avant que le nombre des mainteneurs ne soit porté de 36 à 40 par Louis XV. À la Révolution, l’Académie disparaît, elle est cependant rétablie par Napoléon dès 1806. Désormais, ses concours (en français exclusivement depuis le XVIIe siècle, puis en français et en langue d’oc à partir de 1895) ne cesseront plus de révéler ou de consacrer les plus grands poètes de leur temps, comme Victor Hugo, Chateaubriand, Frédéric Mistral, Marie Noël ou Léopold Sédar Senghor.
Source © La Poste – Marie-Pierre Rey, Professeure d’histoire à l’Université Paris 1 Panthéon- Sorbonne, mainteneur de l’Académie des Jeux floraux

 

 

 

 

 

 

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