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Tour abbatiale de Saint-Amand-les-Eaux


Timbre : Courant / moderne



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Listage des timbres de l'année 1977

 

Cachet premier jour
Oblitération 1er jour à Saint-Amant-les-Eaux le 17 septembre 1977

 

Premier jour : Oblitération 1er jour à Saint-Amant-les-Eaux le 17 septembre 1977
Vente générale : 19 septembre 1977
Retrait de la vente : 8 décembre 1978
Valeur faciale : 1 f 40
Graveur : Claude Andréotto

Dessinateur : Claude Andréotto

Département concerné par ce timbre : Nord
Dentelure : Dentelé 13
Couleur : lilas-brun lilas-rouge et vert-bleu
Mode d'impression : Taille douce
Format du timbre : 26 x 40 mm ( image 21,45 x 36 mm bords externes des filets)
Quantité émis : Pas d'information fiable
Présentation : Feuille de 50 timbres
Bande phosphore : sans
Catalogue Yvert et Tellier France : N° 1948
Catalogue Spink / Maury France : N° 1949
Catalogue Michel : N° FR 2045
Catalogue Scott : N° FR 1553
Valeur marchande timbre neuf avec gomme intacte: 0,20 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 0,13 €

 

La valeur marchande représente une valeur de base du timbre pour la vente ou l'échange

 


Thématique catégorie : Chateaux, ponts, cathédrale, églises, villas

 


Informations sur le sujet du timbre

L'abbaye Saint-Amand-les-Eaux

est fondée sur un vaste terrain au confluent de la Scarpe et de l'Elnon, dans la forêt de Vicoigne, par le moine Amand de Maastricht vers l'an 633-639, sous le patronage de Dagobert Ier. En 679 saint Amand de Maastricht y meurt. Elle conserve longtemps le nom d'Elnon avant de prendre le nom de Saint-Amand, en mémoire de son fondateur.
L'abbaye, outre un travail de défrichage et d'aménagement des environs, devient un foyer d'études majeur de la renaissance carolingienne. Milon de Saint-Amand, auteur d'une Vie de saint Amand, y est notamment actif. Anéantie par les Normands à la fin du IXe siècle, l'abbaye est entièrement rebâtie au XVIIe siècle, par l'abbé Nicolas du Bois, selon un plan grandiose et admiré.
Elle est incendiée cinq fois : en 883, en 1066, 1340, 1424 et 1477.
En 1672, Dom Mabillon y découvre à la fin d'un manuscrit du poète chrétien Grégoire de Naziance un texte du Xe siècle en langue germanique, le Ludwigslied, qui commémore la victoire de l'armée franque de Louis III sur les Normands le 3 août 881 à Saucourt-en-Vimeu. Ce texte est aujourd'hui considéré comme l'un des plus anciens témoignages écrits de la langue germanique.
À la Révolution, l'abbaye est déclarée bien national, et détruite entre 1797 et 1820.
Au début du XXIe siècle, seuls subsistent et se visitent l'échevinage et la tour de l'église. Cette dernière accueille le Musée municipal de la tour abbatiale de Saint-Amand-les-Eaux.
Source Wikipédia