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Centenaire de l'école publique gratuite, obigatoire et laïque

Jules Ferry


Timbre : Courant / moderne



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Listage des timbres de l'année 1981

 

Cachet premier jour
Oblitération 1er jour à Paris et Siant-Dié le 21 septembre 1981

 

Premier jour : Oblitération 1er jour à Paris et Siant-Dié le 21 septembre 1981
Vente générale : 28 septembre 1981
Retrait de la vente : 2 avril 1982
Valeur faciale : 1 f 60
Graveur : Cécile Guillame

Dessinateur : Huguette Sainson
Dentelure : Dentelé 13
Couleur : brun foncé violet et noir
Mode d'impression : Taille douce
Format du timbre : 26 x 40 mm ( image 21,45 x 36 mm bords externes des filets)
Quantité émis : 8.000.000
Présentation : Feuille de 50 timbres
Bande phosphore : sans
Catalogue Yvert et Tellier France : N° 2167
Catalogue Spink / Maury France : N° 2172
Catalogue Michel : N° FR 2284
Catalogue Scott : N° FR 1770
Valeur marchande timbre neuf avec gomme intacte: 0,23 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 0,10 €

 

La valeur marchande représente une valeur de base du timbre pour la vente ou l'échange

 


 


Informations sur le sujet du timbre

Centenaire de l'école publique

Dès la naissance de la Troisième République, durant le Siège de Paris (1870), Jules Ferry alors maire de Paris, avait instauré une commission de l'enseignement. Les travaux de cette commission portant sur la gratuité, sur la laïcité et sur l'éducation des filles sont consignés dans le rapport Delon-Coignet
La loi du 16 juin 1881, nommée loi Jules Ferry, rend l'enseignement primaire public et gratuit, ce qui a permis de rendre ensuite l'instruction primaire (6-13 ans) obligatoire par la loi du 28 mars 1882, qui impose également un enseignement laïque dans les établissements publics. Jules Ferry élabore aussi quelques lois concernant l'éducation des femmes.
L'enseignement est donné en français, diffusant ainsi à l'échelle du territoire national l'usage d'une même langue. Tout enseignement dans les langues locales (que ce soit le breton, l'auvergnat, l'occitan ou l'arabe et le kabyle en Algérie, annexée en 1848), qualifiées de « patois », était interdit. En ceci, l'école laïque, gratuite et quasi obligatoire a été, avec la conscription, l'un des instruments essentiels de « nationalisation de la société » par l'État, ou encore de consolidation de l'État-nation français
C'est une obligation d'instruction et non de scolarisation, l'article 4 indiquant que l'instruction peut être donnée dans les établissements d'instruction, les écoles publiques ou libres ou dans les familles. L'école elle-même n'a donc jamais été obligatoire ni dépendante.
Source : divers documents internet dont Wikipédia