
Albert Gleizes (Image Wikipédia)
Albert Gleizes
surtout connu comme le représentant principal du cubisme et comme écrivain spécialiste d'art, il naît à Paris en 1881. Il fait une formation de dessinateur technique dans l'entreprise de son père. En 1901, Gleizes présente ses premiers paysages de style impressionniste dans les expositions de la Société Nationale.
A partir de 1908-09, Albert Gleizes s'oriente vers une manière de peindre simplifiée et géométrique sous l'influence d'Henri Le Fauconnier et de Jean Metzinger et crée les «Paysages classiques» (Propylées). L'artiste rejoint les cubistes regroupés autour de Robert Delaunay en 1910. Peu de temps après, Gleizes découvre cependant son propre langage pictural qui, tel le futurisme, décompose l'objet et ordonne ses éléments de manière rythmique. Avec Metzinger, Gleizes rédige le texte élémentaire «Du Cubisme» portant sur le cubisme synthétique en 1912.
A partir de 1919 les oeuvres artistiques de Gleizes prennent un tournant religieux, il s'efforce de transmuer des thèmes chrétiens en langage pictural cubiste. En 1939, il va s'établir à Saint-Rémy de Provence et se consacre à la peinture murale sacrée dans les dernières années de son existence. Il fait ensuite des eaux-fortes pour les «Pensées» de Pascal, écrit d'innombrables essais théoriques sur l'art et peint la fresque «Les Fontaines» destinée à la chapelle de Chantilly en 1952. Une rétrospective importante consacrée aux oeuvres d'Albert Gleizes a lieu à Lyon en 1947 avant le décès d'un des précurseurs majeurs de l'abstraction en Provence en 1953.