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Les informations sur ce timbre ont été mises à jour le : 23/11/2023

 

Léonard

 

Léonard Foujita 1886-1968 « Le quai aux fleurs Notre-Dame » Huile sur toile, visible au Centre Pompidou


vente anticipée : Oblitération 1er jour à Paris au carré d'Encre et à Reims le 26 janvier 2018
Vente générale : 26 janvier 2018
Retrait de la vente : 31 octobre 2018
Valeur faciale : 1.90 €
Dentelure : Dentelé 13 x 12¼
Couleur : Quadrichromie
Mode d'impression : Héliogravure
Quantite émis : 500.000.
Bande phosphore : sans
Catalogue Yvert et Tellier : N° 5200
Valeur marchande timbre neuf avec gomme intacte: 2,25 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 0,75 €

 

La valeur marchande représente une valeur de base du timbre pour la vente ou l'échange

 

Informations complémentaires

Léonard Foujita

Tokyo 1886-Zurich 1968. Fils d'un général de l'état-major impérial, descendant de samouraïs,
Inscrit aux cours de français dès l'école primaire, Tsuguharu étudie la peinture de style occidental aux Beaux-Arts de Tokyo, obtient son diplôme en 1910 et n'a qu'une idée en tête : aller à Paris. En 1913, il s'embarque finalement pour Marseille et débarque à Paris dans le quartier du Montparnasse le 6 août au matin.
Sa première exposition personnelle chez Chéron en juin 1917 est un triomphe, il expose 110 aquarelles dans un genre mi japonais, mi-gothique que Picasso admire. Avec ses gains, il offre un oiseau à Fernande, qui est à l'origine de cette exposition et installe chez eux une baignoire avec l'eau chaude courante, ce qui fait aussi le bonheur des modèles, dont Kiki de Montparnasse, modèle favori, dont on admire la beauté dans le fameux Nu couché à la toile de Jouy (musée d'art moderne de la ville de Paris). En odalisque alanguie, le nu de Kiki fait sensation au Salon d'automne de 1922 et se vend l'énorme somme de 8 000 F
Source Wikipédia

 

Un peu d'histoire
Auréolé de ses premiers succès de portraitiste, il fait le grand saut et s'installe à Paris en 1913. Aussitôt présenté à Picasso, il découvre l'art du douanier Rousseau. Il décide alors d'oublier tout ce qu'il a appris, pour ensuite tenter une singulière synthèse entre Extrême-Orient et Occident. La gloire arrive dès 1917. Après la guerre, Foujita est fêté dans les salons parisiens, traqué par les photographes et opérateurs de cinéma jusqu'à Deauville. Il est désormais une vedette, et sa célèbre frange de cheveux fait la joie des caricaturistes. Devenu un des phares du Montparnasse des années 20, l'artiste reste en marge des avant-gardes de son temps. Hérité des maîtres de l'estampe japonaise, son dessin virtuose s'allie à une naïveté qui évoque les enlumineurs du Moyen Âge. Marqué par la culture shintoïste, il a su garder intacte l'émotion devant les beautés de la nature, qu'elle prenne la forme d'un nuage, d'une branche fleurie ou d'une femme nue. Le miracle de sa peinture est de transcrire la fraîcheur première de cette émotion dans une technique sophistiquée. Sur le fond blanc de la toile polie comme la laque, il trace d'un pinceau léger les contours qu'il remplit de couleurs diaphanes. Il excelle dans tous les genres, nature morte, nu, portrait, paysage, scènes religieuses. Il peint avec le même émerveillement les taquineries d'un chat que les ruelles pittoresques du vieux Paris. Converti au catholicisme en 1959, il se donnera pour prénom Léonard, en hommage au plus grand des dessinateurs : V i n c i .
REF Jérôme Coignard