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Les informations sur ce timbre ont été mises à jour le : 27/11/2023

 

Alexandre

 

Alexandre Varenne (1870-1947), fondateur du journal « La Montagne »


vente anticipée : Oblitération 1er jour à Paris au Carré d'Encre et au journal «La Montagne» à Clermont-Ferrant (63) le 4 et 5 octobre 2019
Vente générale : 7 octobre 2019
Retrait de la vente : 31 octobre 2020
Valeur faciale : 0.88 €
Graveur : Marie-Noëlle Goffin
Dentelure : Dentelé 13¼
Couleur : Polychrome
Mode d'impression : Taille douce
Quantite émis : 500.000.
Bande phosphore : 1 barre à droite
Catalogue Yvert et Tellier : N° 5348
Valeur marchande timbre neuf avec gomme intacte: 0,75 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 0,25 €

 

La valeur marchande représente une valeur de base du timbre pour la vente ou l'échange

 

Informations complémentaires

Alexandre Varenne

Avocat, député, journaliste, trois passions qui guideront Alexandre Varenne tout au long de sa vie. Le 4 octobre 1919, il a 49 ans lorsque paraît le premier numéro de La Montagne à Clermont-Ferrand. Face à la censure de l'État français, il défend pied à pied la ligne politique du journal malgré les menaces répétées. Mais la pression devient trop forte, les ultimatums du pouvoir pétainiste sont quotidiens le 27 août 1943, dans un éditorial rageur titré « Briser la plume », Alexandre Varenne saborde La Montagne, devenu le journal le plus censuré de France. Ami de Jean Jaurès au côté duquel il avait débuté à L'Humanité, avocat de Jean Zay, vice-président de la Chambre des députés après la victoire du Cartel des gauches, engagé dans la résistance en Auvergne, Alexandre Varenne avait été nommé gouverneur général d'Indochine en 1925. Alexandre Varenne deviendra ministre d'État, le 26 juin 1946, à plus de 75 ans, dans le gouvernement provisoire de la République dirigé par Georges Bidault et dans lequel il côtoie Maurice Thorez, Robert Schuman, Edmond Michelet, Marcel Paul, entre autres. Moins d'un an plus tard il s'éteint dans son bureau à Paris, le 16 février 1947, alors qu'il travaille sur la constitution de la IVe République. « Il fut un admirable Français », dira Édouard Herriot, alors président de l'Assemblée nationale, dans son éloge funèbre lors des obsèques à Clermont-Ferrand
Source ©La Poste