Retour

Les informations sur ce timbre ont été mises à jour le : 30/11/2023

 

Daniel

 

Daniel Boulanger 1922-2014


vente anticipée : Oblitération 1er jour au carré d'Encre 3 bis rue des Mathurins, 75009 PARIS et Médiathèque, 1 place Saint-Pierre Senlis le 21 et 22 janvier 2022
Vente générale : 24 janvier 2022
Valeur faciale : 1.43 €
Dentelure : 13¼
Couleur : Multicolore
Mode d'impression : Héliogravure
Quantite émis : 705.000.
Bande phosphore : 2 barres
Catalogue Yvert et Tellier : N° 5547
Valeur marchande timbre neuf avec gomme intacte: 1,00 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 0,40 €

 

La valeur marchande représente une valeur de base du timbre pour la vente ou l'échange

 

Informations complémentaires

Daniel Boulanger

Poète, écrivain, scénariste, Daniel Boulanger (Compiègne 1922-Senlis 2014) fut aussi acteur. Crâne rasé, regard perçant vite éclairé d’une lueur malicieuse, il incarne l’inspecteur Vital de À bout de souffle de Jean-Luc Godard et l’un des frères de Charlie (interprété par Charles Aznavour) dans Tirez sur le pianiste de Fançois Truffaut.
Adolescent, il se destine à la prêtrise. Pendant l’Occupation, la religion lui sauve la vie. Résistant, arrêté pour sabotage, il échappe au pire grâce à l’intervention d’un chanoine. Après la guerre, il mène une vie d’itinérance, du Brésil au Tchad, devient courtier en art, participe à la reconstruction des chemins de fer en Bulgarie… En 1958 paraît La Rue Froide, premier d’une longue série de romans. Son écriture abrupte et sensible, gorgée de saveurs, donne des couleurs aux obscurs, aux « dérangés ». Scénariste, révélé avec la Nouvelle Vague, Daniel Boulanger collabore avec Claude Chabrol, Jean-Paul Rappeneau, Philippe de Broca, Louis Malle, Alain Corneau…
Remarquable dialoguiste, il lui suffit de quelques brèves répliques pour camper un personnage. Sa plume incisive trouve son terrain de prédilection dans le format de la nouvelle : « Elle ne tient pas sa langue, sous son aspect taciturne. Elle sous entend beaucoup à proportion qu’elle dit peu. » Cet art du peu inspire également son œuvre poétique. Source © La Poste – Jérôme Coignard