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Les informations sur ce timbre ont été mises à jour le : 30/11/2023

 

Molière

 

Molière 1622-1673


vente anticipée : Oblitération 1er jour au carré d'Encre 3 bis rue des Mathurins, 75009 PARIS le 18 et 19 novembre 2022
Vente générale : 21 novembre 2022
Valeur faciale : 1.16 €
Graveur : Charles Mazelin
Dessinateur ou mise en page: Michel Ciry
Dentelure : 13¼ x 13
Couleur : rouge
Mode d'impression : Taille douce
Quantite émis : 110.000.
Bande phosphore : 1 barre à droite
Catalogue Yvert et Tellier : N° 5642
Valeur marchande timbre neuf avec gomme intacte: 0,63 €
Valeur marchande timbre oblitéré : 0,33 €

 

La valeur marchande représente une valeur de base du timbre pour la vente ou l'échange

 

Informations complémentaires

Molière

Jean-Baptiste Poquelin était issu d’une famille de riches marchands-tapissiers du quartier des Halles – son père avait même une charge de valet de chambre tapissier du roi qui assurait l’accès au « petit lever » de Louis XIV – et il abandonna ses études de droit en 1643 pour former une troupe de comédiens (« L’Illustre Théâtre ») avec quelques amis de son âge. Comme tous les acteurs de son temps, il s’inventa alors une seigneurie de fantaisie avec un nom campagnard et se fit appeler « le sieur de Molière » et donc Molière. Après l’échec de L’Illustre Théâtre, il fut engagé en 1646 par une « troupe de campagne » réputée qui sillonnait le sud de la France. Il en devint vite le chef, commença à écrire pour elle des petites pièces en un acte, revint à Paris en 1658 où il triompha en s’imposant comme un acteur comique extraordinaire et en proposant une nouvelle manière d’écrire des comédies. S’enchaîna alors une longue série de chefs-d’œuvre, des Précieuses ridicules au Malade imaginaire en passant par L’École des femmes, Le Misanthrope, Le Tartuffe, L’Avare, Le Bourgeois gentilhomme…
S’il a gardé un pouvoir comique intact et un rayonnement inégalé, c’est qu’en montrant la folie et l’aveuglement des hommes en proie à des passions ou à des idées fixes, il semble avoir touché aux travers éternels de l’être humain
Source © La Poste - Georges Forestier, historien du théâtre à Sorbonne Université